Du haut de ma fenetre...
Du haut de ma fenêtre ce matin, je regarde sous le vieux crachin
Lé défilé des gens pressés, et moi je sirote un café,
Les regardant ainsi passer, à côté de moi ce matin je les trouve bien handicapés,
Tous ces badauds qui n'ont pas le plaisir de prendre possession de leur journée
En laissant vagabonder leurs pensées au rythme qui leur serait gré...
Je fais partie de ces privilégiés qui commencent à leur rythme leur journée...
Dans ce nouvel univers tu te retrouves propulsé sans trop l'avoir décidé,
Et en nouvel arrivant que tu es, tu es un peu perdu et défait,
Tu perds tes moyens, et te demande comment tu vas avancer dans ce monde incertain...
Puis vient ce matin où tu regardes la rue avec des yeux de nouveau venu,
Tu vois ces gens pressés qui semblent tellement préoccupés,
Et te demande alors lequel des deux est le plus handicapé dans cette société...
Tu te revois toi même en homme pressé,
Tu regrettes ce moment ou tu étais au top de tes possibilités, la vie te hapait et tu appréciais ,
Car à cette époque tu avancais avec légerété, sans trop d'obstacles à surmonter, ton corps suivait ...
Tu étais un sérial jockey, et à tous les coups tu pouvais gagner le tiercé ' insouciance, vaillance et chance"
Le monde est un arpège, ma vie s'est recouverte d'une fine couche de neige,
Et le matin quand je prend mon petit déj', entre privilège et sacrilège ,
Je regarde la journée à l'horizon se profiler...
J'ai perdu des cordes à mon arc, certaines flèches ont même laissées des marques,
A moi seule je me fais parfois la remarque....
Et puis aprés ....
Quand la diffculté débarque, comme tout homme traqué , je fais avec mon arc même un peu cassé,
Je décoche des flèches, en me disant vas y dépêche, ne traine pas, t'attarde pas,
Y'a quand même encore de la place pour toi, alors prends là !!!
